l'audit est généralement se passe par plusieurs étapes :
1. Prise de connaissance
générale de l’entreprise
L'objectif de cette phase est de Connaître l’activité,
les structures, les particularités de l’entreprise pour identifier les risques.on peu se baser sur les entretiens avec la
direction, visite des locaux,questionnaire de prise
de connaissance, documentation interne et extene...
2. Identification des
systèmes et domaines significatifs
- Déterminer les points sur lesquels devra porter l’attention
du commissaire aux comptes
- Prise en compte de l’environnement informatique
on peut utiliser comme support le Guide d’orientation de
la mission
3-Rédaction du plan
de mission ou programme général de travail
Préciser et formaliser
la nature, l’étendue et le calendrier des travaux en termes d’orientations
générales
Exemples des informations à rechercher:
Nature de l’activité
|
Produits, clients, fournisseurs principaux et volumes
d’activité
|
Secteur d’activité
|
Environnement économique du secteur, place sur le marché
et concurrence, réglementations particulières
|
Structure de l’entreprise (du groupe)
|
Implantations géographiques, actionnariat, activité des
filiales et opérations intra-groupe , périmètre de consolidation
|
Organisation générale
|
Organigramme général et définition des principales
fonctions
|
Politiques
|
Commerciale, financière, sociale, perspectives de
développement
|
Organisation administrative et comptable
|
Existence de procédures, contrôle budgétaire, existence
d’un service d’audit interne, méthode de traitement et de saisie des
informations financières (systèmes manuels et informatisés) et analyse des
données (répétitives, ponctuelles, exceptionnelles)
|
Pratiques comptables
|
Politiques d’investissement et d’amortissement, traitement
des frais de recherche et développement, évaluation des stocks, des
opérations à long terme, politique en matière de provisions, méthodes de
consolidation
|
Délais
|
En matière de production de l’information financière et
des informations de gestion
|
Existence de contrôles internes fondamentaux
|
Séparation des fonctions, système d’approbation et
d’autorisation, contrôles physiques, rapprochements, périodicité des
balances, comptes collectifs,….
|
Intervention d’un Expert-comptable
|
Nature des travaux effectués
|
Le seuil de signification : Notion utilisée tout au
long de la mission permettant de :
•
Déterminer les domaines
significatifs
•
Déterminer la nature et
l’étendue des travaux
•
Evaluer la gravité des
anomalies constatées
•
des anomalies constatées
Détermination du
seuil de signification
•
Critères quantitatifs :
–
Capitaux propres
–
Résultat net
–
Résultat courant
–
Autres postes
significatifs de l’entité auditée
•
Critères qualitatifs :
–
Exigences
contractuelles, légales, statutaires
–
Variation importante de
certains postes
–
Capitaux propres ou
résultats anormalement bas
•
Jugement professionnel
•
Procédures d’audit
relatives à la collecte des éléments probants :
–
Inspection des
enregistrements ou des documents
–
Inspection des actifs
corporels
–
Observation physique
–
Demandes d’informations
–
Demandes de confirmation
–
Contrôle arithmétique
–
Procédures analytiques
L’observation physique est une
technique, à haut niveau de force probante, qui est utilisée pour confirmer
l’existence d’un actif.
•
Cette technique peut
s’appliquer, principalement :
- aux stocks,
- aux immobilisations corporelles,
- aux effets,
- aux espèces en caisse
- Visiter les lieux de stockage pour s’assurer que
l’organisation est à même de permettre le bon déroulement de l’opération.
-Si les procédures ne sont pas écrites, l’auditeur doit
faire une description écrite suffisante des instructions orales.
- En fonction de sa connaissance de l’entreprise et en
s’aidant d’un questionnaire d’inventaire physique, l’auditeur évalue la
fiabilité des procédures prévues.
-S i l’auditeur constate des défaillances dans les
procédures, il doit en aviser l’entreprise.
L’auditeur doit assister à la prise d’inventaire pour :
-Observer les équipes de comptage pour s’assurer qu’elles
effectuent correctement leur travail ;
Effectuer certains sondages ;
-Vérifier que tous les stocks sont comptés une et une seule
fois ;
-Contrôler la procédure de centralisation des fiches de
comptage ;
-Relever les informations nécessaires à la séparation des
exercices ;
Si l’auditeur ne peut pas assister à l’intégralité des
opérations, il doit au moins :
-Contrôler que les instructions sont bien comprises par le
personnel ;
-Procéder à des sondages sur les quantités déjà comptées et
relever les informations nécessaires au contrôle final.
L’auditeur doit s’assurer que les résultats du comptage ont
été correctement utilisés pour établir l’état des stocks servant de base à la
valorisation :
-Vérification de la centralisation des fiches de
comptage ;
-Rapprochement des sondages effectués avec l’état des
stocks ;
-Comparaison avec les fiches de stocks (inventaire
permanent), évaluation et explication des écarts ;
-Vérification du respect de la séparation des exercices.
Les immobilisations corporelles :
-Vérifier l’inventaire physique des immobilisations
-Rapprocher le fichier des immobilisations et les comptes
des immobilisations
-Rapprocher l’inventaire des immobilisations et les comptes
des immobilisations
-Vérifier que les immobilisations inscrites à l’actif sont
bien la propriété de la société
-Sonder le fichier pour vérifier les existants
-Effectuer une visite de l’entreprise
-Identifier physiquement les existants et vérifier leur
inscription au fichier
Les espèces en caisse:
-S’informer du lieu de dépôt, du nom des dépositaires et de
l’importance probable de tous les fonds de caisse et de toutes les recettes non
encore remises à l’encaissement
-Compter les espèces en caisse en présence des responsables
et effectuer les rapprochements avec les soldes figurant dans les livres.
La circularisation des tiers ou
la confirmation directe est une procédure de révision habituelle qui consiste à
demander à des tiers ayant des liens d'affaires avec l'entreprise vérifiée de confirmer
directement au commissaire aux comptes ou à l’auditeur des informations
concernant l'existence : d'opérations, de soldes, ou tout autre renseignement.
Principaux cas de confirmation
–
Immobilisations
: elles se font principalement auprès de l’agence nationale de la
conservation foncière;
–
Créances et dettes
: confirmation des clients et fournisseurs comptes courants, des emprunts, des
prêts auprès des tiers concernés;
–
Valeurs
d'exploitation : stocks appartenant à des tiers et en dépôt dans
l'entreprise ; stocks appartenant à l'entreprise et en dépôt chez les tiers.
–
Titres de
participation et de placement : titres en dépôt, portefeuille
géré par un tiers (banque par exemple), coupons à encaisser ;
–
Banques :
confirmation des soldes et opérations réalisées par la banque pour
l'entreprise, cautions, garanties, titres en dépôt, personnes autorisées à
signer;
–
Personnel :
prêts et avances ;
–
Engagements hors
bilan et passifs éventuels : assurances, avocats, experts
fiscaux, greffe du tribunal de commerce, etc.
En effet, la demande de la
confirmation d'une créance client est une demande dite fermée,
le but est, dans le cas de la vérification d'une créance client, de vérifier
que cette créance est bien réelle, et non surévaluée.
Au
contraire, la demande de confirmation d'une dette fournisseur est une demande ouverte,
puisque l'auditeur cherche à s'assurer de la comptabilisation exhaustive des
factures fournisseurs et des règlements reçus, correspondant au solde de fin
d'année de cette dette.
Toute demande de confirmation doit comporter une lettre
explicative ou un formulaire indiquant de façon précise ce qui est attendu du
tiers ;
La
demande de confirmation est établie par l’entreprise audité seule habilitée à
le faire ; elle mentionne que cette demande est réalisée dans le cadre de
l’intervention des auditeurs et il est demandé que la réponse soit adressée
directement à l’auditeur.
L'auditeur doit mettre en œuvre des procédures analytiques
en tant que procédures d'évaluation des risques pour acquérir la
connaissance de l'entité et de son environnement
•
Les procédures analytiques
comprennent la revue comparative des informations financières de l'entité avec,
par exemple :
–
les informations
comparables des périodes précédentes,
–
les résultats attendus de
l'entité, tels que des budgets ou des prévisions, ou des anticipations de
l'auditeur, par exemple l'estimation de la charge d'amortissement, les
informations similaires du secteur d'activité.
Lorsque les procédures analytiques mettent en évidence des
écarts significatifs ou des rapports incohérents avec d'autres informations
correspondantes ou qui s'écartent des montants prévisibles, l'auditeur doit
procéder à des investigations pour obtenir des explications pertinentes et des
éléments probants corroborants appropriés
Techniques de revue analytique
-
La revue de vraisemblance
-
Les comparaisons des
données absolues
-
Les comparaisons des
données relatives
-
L’analyse des tendances
La revue de vraisemblance
La revue de vraisemblance
consiste à procéder à un examen critique des composantes d’un solde (ou d’un
journal…) pour identifier celles qui sont à priori, anormales.
Les comparaisons de données absolues
Les données absolues, prises en
tant que telles, peuvent faire l’objet de diverses analyses : par rapport
à des périodes antérieures, à un budget, aux mêmes données dans des entreprises
comparables,...
Les comparaisons de données relatives
Les données relatives supposent qu’il existe une relation
directe entre une donnée et un élément de référence et que cette relation reste
fixe. Cette relation est généralement calculée sous forme de pourcentage.
L’analyse de tendances
Les analyses de tendances sont
des analyses sur de longues périodes pour essayer d’en tirer des règles plus
précises sur les relations qui existent entre les données utilisées et de
prévoir les chiffres de la période en cours tels qu’ils résulteraient de
l’application de ces règles.
Lors de la définition des procédures d'audit, l'auditeur
doit déterminer les méthodes appropriées pour sélectionner des éléments à des
fins de tests.
Les méthodes disponibles sont les suivantes :
Les méthodes disponibles sont les suivantes :
a- sélection de tous les éléments (examen exhaustif) ;
b- sélection d'éléments spécifiques ;
c- sélection par sondages.
Ventes/clients
Evaluation du contrôle interne
La procédure
ventes/clients recouvre généralement les fonctionnalités suivantes:
-
Acceptation et traitement
des commandes
-
Emission et enregistrement
des factures
-
Suivi des comptes clients
le contrôle interne doit garantir que:
-
L’entreprise peut honorer
les commandes acceptées dans les conditions stipulées;
-
Les commandes acceptées
correspondent à des clients solvables;
-
Les commandes sont traitées
dans des délais raisonnables
Risques potentiels:
-
Acceptation de commandes à
des conditions financières ou techniques défavorables, pouvant générer
ultérieurement des pertes;
-
Acceptation d’une commande
provenant d’un client insolvable
-
Non transmission de
l’acceptation d’une commande au service de production ou au service des
expéditions, risquant d’entraîner des retards de livraison et les conséquences
qui peuvent en découler (pénalités, litige client…)
-
Mesures usuelles de
contrôle interne:
-
La définition de pouvoirs
pertinents d’acceptation des commandes, et la mise en œuvre d’un contrôle de
respect de ces pouvoirs;
-
La réalisation d’enquêtes
préliminaires sur la solvabilité des clients et l’établissement d’une liste des
clients à risque;
-
Le contrôle du processus de
transmission des commandes aux services productions ou au service expédition;
Risques potentiels:
-
Des clients déclarent ne
pas avoir reçu des biens qui leur ont été effectivement livrées;
-
Des biens non encore livrés
ou des prestations non encore réalisées soient facturés;
-
Des factures émises ne
soient pas enregistrées au journal des ventes
-
Des factures ou avoirs
soient émis sans justification
Mesures usuelles de contrôle interne:
-
Numérotation (manuelle ou
automatique) des factures et des bons de livraison et la mise en place d’un
contrôle de séquentialité des enregistrements.
-
La séparation des fonctions
commerciale, facturation, et comptabilisation
-
L’émargement par le client
d’un bon d’expédition et le retour de ce document au service expédition afin de
justifier la livraison;
-
La mise en œuvre d’une
piste d’audit permettant de contrôler la procédure en passant aisément de la
facture au bon de livraison, et inversement;
-
La mise en œuvre d’une
procédure spécifique pour les émissions d’avoirs
-
L’instauration d’une
procédure de contrôle permanent de l’interface entre les ventes et la
comptabilité
le contrôle interne doit garantir que:
-
Les comptes clients sont
correctement suivis et analysés
-
Les retards de règlement
font l’objet de relances rapides et régulières
-
Les litiges clients sont
rapidement identifiés et traités;
-
Les créances clients font
l’objet de dépréciations traduisant correctement les risques de non
recouvrement.
Mesures usuelles.
-
L’analyse régulières des
comptes clients
-
L’examen périodique d’une
balance âgée et la relance systématique des clients présentant des retards de
règlement
La séparation des tâches de relance et de dépréciation
Les contrôles de l’auditeur pourront porter notamment sur:
-
l’exhaustivité des enregistrements
- la séparation
des exercices
- l’existence
des soldes
- l’évaluation
des soldes
- la
présentation des comptes et l’information donnée en annexe
Afin de valider l’exhaustivité des produits comptabilisés,
l’auditeur doit essentiellement se fonder sur l’analyse du contrôle interne. Il
peut également procéder à un rapprochement comptabilité gestion et tirer parti
de la procédure de circularisation des clients
Séparation des exercices
-
Sondages sur les produits
comptabilisés en fin d’exercice et sur les produits comptabilisés sur
l’exercice suivant;
-
Sondages sur les avoirs
post-clôture, pour s’assurer qu’ils concernent exclusivement l’exercice
suivant, ou à défaut, qu’ils font l’objet d’écritures de régularisation à la
clôture;
-
Un examen de la
justification des comptes de produits constatés d’avance, factures à établir et
avoirs à établir;
-
Sondages sur les dernières
sorties de stocks de l’exercice et les premières sorties de stocks de
l’exercice suivant pour s’assurer de leur facturation et comptabilisation.
Existence des soldes
-
Circularisation des principaux
clients
-
Rapprochement entre la
balance auxiliaire clients et la balance générale
-
Sondages sur la
justification et l’encaissement des effets à recevoir (sondage sur l’apurement,
contrôle physique des effets..)
Evaluation des soldes
-
Revue des créances
douteuses et du calcul des provisions correspondantes
-
S’assurer de l’exhaustivité
de recensement des créances douteuses (balance âgée, impayés début d’exercice,
litiges en cours..)
Pour les créances en devises, l’auditeur doit s’assurer
qu’elles ont fait l’objet d’une réévaluation correcte à la clôture
Présentation et informations
-
S’assurer qu’il n’y a pas
de compensation entre les créances clients et les soldes clients créditeurs.
-
Vérifier que l’annexe
(ETIC) comporte les informations présentant un caractère significatif :
ventilation des créances…
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire